L’appareil photo en bandoulière, il a glané les attitudes, les postures de ces hommes et femmes de la rue, devant un magasin, sous un porche, ou ailleurs.
Il en a fait des portraits sans fard, sans mise en scène, loin des clichés photoshopés, lisses et maquillés. Il en ressort de très beaux visages.
Un bel hommage à tous ces invisibles rendus visibles, à qui il rend leur beauté, leur humanité.
Chaque portrait est photographié à vingt centimètres du visage.
Comme j’étais tellement près de son visage, un de mes modèles m’a dit un jour, « Tu veux photographier mon âme ! », d’où le titre de cette série